Le choix du bon procédé d’impression dépend de nombreux paramètres : quantité, format, nombre de couleurs, qualité de la reproduction, supports choisis, délai et coûts.
■ Le numérique (packaging, plv, flyer, textile…)
Utilisé pour des quantités faibles, dans des formats petits, moyens à grands, en noir ou en quadri pour un rendu de bonne qualité, sur papier, adhésif, aluminium, dibond, forex, plexiglass, bois, PVC, tissu …. en impression directe sur le support ou contrecollé.
■ L’offset (dépliants, brochures, affichettes…)
Utilisé pour des quantités moyennes à fortes, dans des formats allant de la carte de visite à l’affiche en 1 à 8 couleurs, avec une qualité optimum et sur papier allant de 38 g à 450 g.
■ La sérigraphie (affiche, panneaux, adhésifs…)
Utilisée pour des quantités faibles, dans des formats petits à très grands, en 1 à 4 couleurs (quadri, ou +), avec une qualité moyenne, sur papier, carton, plastique, verres, métaux de forme plate mais aussi cylindrique, conique…
■ La flexographie (cartonnage…)
Utilisée pour des gros tirages, en 1 à 8 couleurs, avec une qualité moyenne, sur plastique ou papier carton.
■ L’héliogravure (catalogue VPC…)
Utilisée pour des très gros tirages, en 4 couleurs (quadri), d’une bonne qualité et sur papier mince.
Devant cette multitude de système d’impression si différentes, il est primordial de bien choisir le fournisseurs capable d’imprimer votre document dans les meilleurs conditions. L’idéale est d’avoir les connaissances nécessaires afin de faire le bon choix.
À chaque document imprimé, correspond 1 type de machine précis.
■ Le Brief
Réunion qui définit, la cible, le message à faire passer, l’objectif à atteindre (vente, notoriété...).
■ Le devis
Etabli suivant les objectifs fixés en préconisant les différents intervenants (créatif, concepteur-rédacteur, illustrateur…) ainsi que le meilleur procédé d’impression adapté pour réduire les coûts.
■ La présentation du projet
Avec une ou plusieurs maquettes (pistes), en respectant s’il y a lieu la charte graphique du client.
■ Le choix de la maquette
Choix du client et correction du projet retenu.
■ La mise en pages
• mise en page des textes définitifs,
• photogravure : vérification, retouche et détourage des images en haute résolution.
■ Phase de relecture
... et éventuelles corrections (2 à 3 allers-retours maximum).
■ BAT (Bon A Tirer)
Accord signé par le client sur épreuve papier/cromalin.
■ Vérification et préparation du fichier PDF HD
(haute définition) pour l’impression.
■ BAR (Bon A Rouler)/Impression
Eventuelle signature par le client d’une feuille de tirage sur machine, acceptant le rendu des couleurs sur papier définitif.
■ La finition
Ajout d’un vernis, coupe, pliage, brochage, conditionnement…
■ La livraison
Répartition, expédition
Nous vous conseillons d'utiliser des logiciels de PAO professionnels pour créer vos documents et de prévoir au démarrage les contraintes techiques standards.`
si vous souhaitez une finition (vernis sélectif, vernis 3D, ...) voir les contraintes techniques spécifiques.
Le texte est modifiable en permanence et il est possible d’éditer des fichiers PDF pour la relecture en basse définition (BD) ou pour l’impression haute définition (HD).
■ Fabrication et retouche d’image
Logiciel de création graphique vectorielle adapté à la création de documents et images (affiche, logo, illustration).
Il s’utilise aussi pour le Web.
Logiciel de montage et retouche d’image bitmap (pixel) adapté à la création de document, retouche colorimétrique, detourage, photomontage…).
Il s’utilise aussi pour le Web.
■ Epreuvage / diffusion
Logiciel permettant de générer, lire, afficher et imprimer des documents aux formats PDF.
Ces fichiers peuvent contenir : les polices de caractère pour les textes, les images dans des résolutions variables selon l’utilité (écran, imprimante ou machine offset) et surtout, peuvent être certifiés et sécurisés.
■ Profil colorimétrique de votre document :
il est conseillé d'utiliser un profil ISO Coated v2 pour obtenir une impression optimale de vos documents.
■ Fond perdu de 5 mm :
Dès lors qu'une image ou un bloc de couleur se situe au bord d'une page, il est indispensable de prévoir des bords perdus pour éviter à la coupe de voir apparaître un liseré blanc.
■ Zone tranquille de 3 mm :
Autour et à l'intérieur du format pour éviter de couper du texte ou des élément importants.
■ Les visuels :
• La résolution des images : pour l'impression est de 300 dpi au format réel (exemple : pour une image mesurant dans votre mise en page 10 x 15 cm, le visuel doit mesurer 10 x 15 cm en 300 dpi).
• Le mode colorimétrique : vous devez utiliser le mode CMJN (Cyan / Magenta / Jaune / Noir).
• Le format d'enregistrement : enregistrer vos photos en EPS ou TIFF.
■ les polices de caractères :
• Les polices de caractères "True Type" des PC génèrent des problèmes. Pour une impression offset ou numérique vous devez donc obligatoirement utiliser des polices de caractères de type "Postscript".
Si vous ne respectez pas cette règle, à l'impression votre police "True Type" sera remplacée de façon aléatoire par une autre police et la mise en page de votre document en sera affectée, avec parfois des phrases ou des paragraphes entiers non imprimés.
• N'utilisez pas les styles artificiels (gras, italique, etc...), mais choisir les polices (exemple : ARIAL Regular ou Italic ou Bold ou Bold italic...) .
• N'utilisez pas le signe euros (€), il est préférable d'utiliser une police (exemple : Euro-font, ...)
• Vectorisez vos textes (si possible) pour éviter tout problème d'interprétation de la police de caractères lors du "ripping".
• Le corps minimum accepté sur une création est de 4 pt ou 7 pt si c'est du Light.
■ Cadre :
Si vous prévoyez un cadre autour de votre page, son épaisseur devra être au minimum de 4 mm car la précision de coupe des massicots n'est pas absolue.
■ Filets :
l'épaisseur d'un filet devra être au minimum de 0,3 pt pour être sur qu'il apparaîtra à l'impression.
■ Mode colorimétrique de votre document en CMJN :
Merci de toujours nous faire parvenir vos fichiers en mode CMJN. Attention, la convertion en CMJN des couleurs créées en mode RVB n'est pas vraiment fiable.
Nous vous conseillons d'utiliser un nuancier CMJN pour créer vos couleurs.
■ Soutien de noir :
Pour vos aplats de noir créer une couleur spécifique composée de 30% de cyan + 30% de magenta + 30 % de jaune + 100 % de noir (pour évité d'avoir un gris anthracite) .
Pour l'impression numérique grand format, un noir à 100% ou à 400 % (C100+M100+J100+N100) est préférable au noir soutenu.
■ La couleur bleu
Pour éviter d'obtenir un bleu trop violet, il est préferable de respecter un écart de 30 % entre les benday cyan et magenta.
■ La couleur jaune
Si vous fabriquez votre jaune en mode RVB assurez-vous que le bleu soit à 0 % pour éviter lors de la convertion en CMJN (quadrichromie) que le bleu devienne du cyan.
À l'écran vous aurez l'impression que votre jaune n'a pas été altéré mais à l'impression votre jaune deviendra vert.
Le fichier PDF est compatible avec tous les ordinateurs, il est extrêmement fidèle aux documents originaux.
Ce format préserve les informations du fichier source (texte, dessins, images, couleurs…) quelle que soit l’application utilisée pour le créer (Xpress, Illustrator...) sur Windows, Mac OS ou Linux.
■ Échange de document
Le PDF est un format standard d’échange qui peut être lu par tout le monde. Il est aussi beaucoup utilisé sur Internet pour permettre le téléchargement de catalogues, pubs, plaquettes de présentation…
■ Validation/Correction
En phase de relecture, on utilise ce format pour envoyer un BAT chez le client qui peut le relire sans avoir besoin du logiciel d’origine. Si vous avez le logiciel "Adobe Acrobat" Il est possible d’y ajouter des annotations grâce à l’outil “ajouter une note” ce qui facilite et fait gagner du temps pour les corrections.
■ Impression haute définition
On utilise couramment ce format pour envoyer à l’imprimeur un fichier d’impression haute définition, qui garantit la parfaite fidélité du document d’origine, évite les problèmes de police de caractère (chasse ou substitution), et qui surtout, peut être sécurisé et certifié.
Vous devez générer un PDF haute définition à partir de votre logiciel de mise en page en respectant les procédures ci-dessous :
■ Obligatoire :
• Trait de coupe
• Fond perdu de 5 mm
• Zone tranquille de 3 mm
• Incorporation des polices de caractères.
• Pas de compression (qualité maxi)
• mode colorimétrique du document en CMJN
• Visuels en Haute définition 300 dpi et en CMJN
• PDF Haute définition en mode impression
■ Conseiller :
• Profil du PDF ( PDF/X-1a:2001, PDF/X-4:2010)
• profil couleur (ISO Coated v2)
* NOTE TRES IMPORTANTE
Veuillez contrôler votre PDF HD avec toute l'attention nécessaire (Textes, polices, caractères spéciaux, surimpressions, ...).
Nous ne sommes pas responsable en cas d'omission ou d'erreur.
ATTENTION : Nous ne pouvons pas vous garantir les couleurs que vous visualisez à l'écran.
Pour cela vous devez faire une demande de BAT Papier. (nous consulter)
■ La lumière
La lumière n’est que la partie visible des ondes (ou rayonnements) électromagnétiques qui s’exprime en nanomètres.
L’oeil humain est capable de voir des rayonnements dont la longueur d’onde est comprise entre 380 et 780 nanomètres. L’ensemble des longueurs d’ondes visibles par l’oeil humain est appelé “spectre visible”.
■ La perception de la couleur
La couleur est une sensation produite par la lumière ou sa réflexion sur les objets ; ce n’est pas une propriété physique liée aux objets qui nous entourent. Tout ce passe au niveau du cerveau qui interprète une sensation de l’oeil sous la forme de couleur :
“là où il n’y a pas de lumière, il n’y a pas de couleurs”.
Les Couleurs n’ont pas d’existence par elles-mêmes. Il n’y a que des rayonnements d’intensité et de longueurs d’ondes différentes. Ainsi la sensation de couleur est liée à la combinaison des quatre éléments suivants :
• la source lumineuse (spectre visible),
• les matériaux (objets) qui réfléchissent ou absorbent les ondes,
• l’oeil avec son capteur trichromatique (rouge, vert, bleu),
• le cerveau avec son système d’interprétation.
La perception des couleurs dépend de l’âge, du sexe, de l’environnement et de la culture personnelle.
Un Esquimau est capable de discerner plus de 50 nuances de blancs !
■ Mode Colorimétrique CIELAB
La Commission Internationale de l’Eclairage (CIE) a défini un espace colorimétrique commun "CIELAB" (issu d'un panel d'individus ayant une vision normale) , pouvant retranscrire une même couleur en Europe, USA, Japon...
Le système CIELAB est l'espace colorimétrique qui correspond le plus à l'observation standard de référence (plus proche de notre vision des couleurs) et le plus utilisé dans les arts graphiques pour traduire les information de couleurs.
■ Le mode RVB
Les images RVB utilisent 3 couleurs Rouge, Vert, Bleu pour reproduire jusqu’à 16,7 millions de couleurs.
Ce sont des couleurs additives. En les mélangeant à proportions égales 100% on obtient du blanc. A 0 % c’est le noir. Elles sont utilisées pour la vidéo, la photo numérique, les écrans d’ordinateurs, téléviseurs…
■ Le mode CMJN
Utilise 4 couleurs Cyan, Magenta, Jaune et Noir qui, si on les mélange, reproduisent une grande partie des couleurs. Le modèle CMJN est fondé sur la qualité d’absorption des couleurs de l’encre sur un papier blanc.
Ce sont des couleurs soustractives. En les mélangeant à proportions égales (100 %) on obtient du Noir et à 0 % le blanc du papier. Ce modèle est utilisé par les imprimeurs (Quadrichromie).
■ Les tons directs
La technique d’impression en ton direct s’apparente à la technique de la peinture. Un mélange d’encre est effectué au préalable pour obtenir une teinte particulière (impossible à obtenir à l’aide des couleurs CMJN) comme l’or, l’argent, les teintes pastelles, ...
Cette couleur est choisie dans un nuancier à la norme internationale. Il existe plusieurs gammes de tons directs : Pantone®, Focoltone®, ...
■ Simuler l'or et l'argent en quadri :
■ Les couleurs marron et chocolat : Les valeur indiquées ci-dessous donnent d'excllents résultats.
■ Les images bitmap
Elles sont constituées d’un ensemble de points (pixels ou dots) possédant une ou plusieurs valeurs décrivant sa couleur.
Leur résolution se détermine en nombre de points par unité de surface : Points Par Pouce en français (PPP) ou Dots Per Inch en anglais (DPI).
Un pouce = 2,54 cm.
Une résolution de 300 dpi signifie 300 colonnes et 300 rangées de pixels sur un pouce carré, ce qui donne 90 000 pixels sur un pouce carré, soit plus d’information que 72 dpi (72 x 72 = 5 184 pixels).
Plus le nombre de pixels par pouce est important, meilleure est la qualité de l’image.
Pour l’impression d’une image au format 10 x 15 cm, l’image devra mesurer 10 x 15 cm en 300 dpi.
■ Les images vectorielles (traits)
Elles sont définies à partir de droites et de courbes de Bézier. On utilise pour cela des points d’ancrage et de direction auxquels on attribue des informations de couleurs.
Elles ont été décrites pour la première fois en 1972 par Pierre Bézier, ingénieur (français) chez Renault, pour la conception assistée par ordinateur des voitures.
Ces images peuvent subir des transformations (changement de taille, rotation...) sans en modifier la qualité.
Elles sont utilisées pour les logos, illustrations...